3 livres écolos à lire pour éveiller les consciences
Dans cet article, découvrez 3 livres qui ont changé notre rapport à l’écologie et à la société de consommation. Ce sont 3 livres qui ont changé notre vie ! Nous vous proposons 3 résumés et notre avis sur chaque ouvrage.
Cet article participe à l’événement “Les 3 livres qui ont changé ma vie” du blog Des Livres pour changer de vie. Nous apprécions beaucoup ce blog qui propose des articles de qualité comme celui-ci qui est l’un de nos préférés.
Nous voulions profiter de cet événement afin de vous faire découvrir 3 livres parmi tant d’autres qui nous ont amené vers une vie plus éco-responsable et plus consciente de l’environnement qui nous entoure. Ces 3 livres sont très différents et pourtant se complètent dans leur propos. On espère que ces résumés vous inviteront à les lire et à entamer votre initiation dans l’écologie au quotidien, pas à pas et simplement !
On parle de quoi ici ?
Découvrez 3 livres à lire sur l’écologie et la société de consommation
Voici la liste des 3 livres pour être écolo, vivre avec moins et changer sa relation à l’environnement qui sont présentés dans cet article :
Avec l’un des livres de référence sur le minimalisme, apprenez comment être plus riche avec moins.
Plus qu’un livre, une ode à la nature et un concentré de réflexions sur l’impact de l’Homme sur les écosystèmes. Découvrez l’importance de préserver notre environnement pour ce qu’il est et non pour ce qu’on y puise et d’adopter un comportement écologique et responsable.
Pour tous les Écolos Imparfaits comme nous, ce livre est un guide/un manifeste pour avoir confiance en l’écologie et lutter contre l’éco-anxiété. Apprenez à lâcher prise sur l’effondrement qui nous guette et nous ronge. C’est le livre à lire pour continuer à avancer pas à pas dans sa démarche éco-responsable.
Devenir éco-responsable et être en total accord avec ses valeurs et l’environnement, c’est une philosophie de vie à part entière. Ces livres vont vous montrer les bénéfices à devenir écolo dans tous vos domaines de vie, quel est l’impact pour vous et la nature et comment faire face aux défis du quotidien quand on est un fervent défenseur des écosystèmes.
Si vous êtes prêts à vous élever et à ouvrir votre pensée pour une vie plus riche et plus sereine, découvrez maintenant les 3 livres écolos à lire pour éveiller les consciences !
« Minimalisme : êtes-vous vraiment heureux ? » de Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus
Comment le minimalisme a changé la vie de Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus
« Le minimalisme, c’est avant tout choisir ce qui compte vraiment pour soi et le vivre à fond. Tout le reste n’est qu’une perte de temps, d’argent et d’énergie »
Joshua et Ryan sont deux Américains qui ont eu un parcours des plus surprenant. Ils ont propulsé très jeunes leurs carrières dans le management et le commerce au point d’arriver à un revenu annuel à 6 chiffres à moins de 30 ans. Tout ça, pour arriver à la conclusion suivante : gagner plus et posséder plus ne rend pas plus heureux. À l’aube de leur trentaine, ils découvrent le minimalisme. Ils en font une philosophie de vie dans tous les domaines, pour vivre une vie plus riche avec moins.
Donner du sens à sa vie
« Arrêtons de chercher le bonheur mettons nous en quête de sens. »
Donner du sens à sa vie et à son quotidien est le maître-mot de cet ouvrage. Au-delà de l’application du minimalisme au sens large, ce livre nous a ouvert les yeux sur 4 points :
- Les possessions et l’obsession de consommer prend notre temps.
- Le temps est bien plus important que l’argent.
- Vivre le moment présent est essentiel pour une vie qui a du sens.
- Le minimalisme permet de se reconnecter à l’essentiel : le monde qui nous entoure, la nature, notre planète.
Le minimalisme à travers 5 valeurs essentielles
Voici les 5 valeurs à travers lesquelles les auteurs appliquent le minimalisme pour vivre une vie meilleure et pleine de sens
1- La santé
« Si vous n’êtes pas en bonne santé, vous ne pouvez pas profiter des choses les plus simples de la vie »
Comment respecter notre planète si on ne respecte pas son propre corps ? Il est un véhicule qu’il faut entretenir, car c’est le seul que l’on aura pour toute notre vie ! Respecter son corps passe par se focaliser sur l’essentiel et donc être minimaliste : tout ce que l’on met dans notre corps et ce que l’on fait avec notre corps.
Ce que l’on met dans notre corps fait écho à l’agriculture biologique, éviter les produits transformés, manger moins de viande, favoriser le fait maison, utiliser des produits d’hygiène respectueux de notre corps et de l’environnement. Bref, consommer de manière à préserver le véhicule, mais aussi la route sur laquelle il roule.
2- Les relations
« La seule personne que vous puissiez changer c’est vous. – En montrant le meilleur de vous-même, vous faites ressortir le meilleur chez les autres »
Dans « Minimalisme : êtes-vous vraiment heureux ? », Joshua et Ryan remettent en cause les rapports sociaux que nous avons entre êtres humains. Ils expliquent pourquoi il faut se défaire de relations inutiles et comment changer soi-même peut faire grandir les autres. Ainsi, ils partagent un grand principe qui nous a particulièrement intéressés au vu de notre engagement environnemental : les êtres humains suivent des exemples et leur attitude est le reflet de la nôtre. Ce livre a changé notre vie dans le sens où nous avons réalisé qu’il nous était possible d’impacter positivement des personnes dans une démarche éco-responsable. Pour ça, il suffit de montrer l’exemple en opérant des changements pas à pas dans nos habitudes. Et devinez quoi ? C’est ce que l’on a fait ! Nos lecteurs et nos proches sont de plus en plus sensibilisés à l’écologie active !
3- Les passions
« Vous ne serez jamais épanoui si vous vivez sans passion. »
C’est dans ce chapitre que le minimalisme prend tout son sens : il faut lever les ancres de l’identification à son job, du statut, de la certitude et de l’argent pour s’épanouir. Les auteurs expliquent comment en finir avec les dettes, avoir une relation saine à l’argent, trouver une passion et ne plus mettre sa vie au service de son travail tout en contribuant au monde. L’intérêt de la démarche minimaliste est de se recentrer sur l’essentiel, mais après ? La clé pour une vie plus riche d’après les auteurs, est de contribuer à travers sa mission de vie. Nous sommes d’accord avec eux, rayonnons de nos passions et passons à l’action !
Notre mission de vie est de vous accompagner dans votre transition écologique et cela donne du sens à notre vie tous les jours.
4- Le développement personnel
« Les sauts de puce, ce sont ces petits pas qui vous permettent au bout du compte de faire des pas de géant. »
C’est un principe clé du minimalisme : rien ne sert de chercher le bonheur dans les objets et les possessions matérielles, il est en nous. Le développement personnel permet petit pas après petit pas de se rapprocher de ce qui compte vraiment en arrêtant d’accumuler le superflu.
5- La contribution
« Plus vous grandissez plus vous aidez les autres à grandir. »
La contribution est une valeur qui nous tient à cœur et qui a pris beaucoup de sens à la lecture de ce livre. Donner et aider les autres apporte une satisfaction immense. Dans le domaine de l’écologie de nombreuses contributions sont possibles : s’impliquer dans une association locale, faire des ramassages de déchets, sensibiliser des personnes sur les comportements éco-responsables, militer… Notre « grande » contribution est la création de ce site où nous documentons notre cheminement pour aider les autres en partageant des conseils fondés sur notre expérience personnelle. Savoir qu’un lecteur fait un pas de plus dans sa transition écologique grâce à nous, c’est la plus belle gratification que l’on puisse avoir.
Critique du livre « Minimalisme : êtes-vous vraiment heureux ? » de Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus
Certains pourraient trouver ce livre pas assez « guide pratique du minimalisme » et trop autobiographique. Les auteurs ont des opinions très tranchées sur plusieurs sujets, notamment l’alimentation où nous n’étions pas toujours d’accord.
Cependant, « Minimalisme : êtes-vous vraiment heureux ? » est un livre écolo indispensable pour plusieurs raisons :
- C’est une prise de conscience : les auteurs disent les choses comme elles sont et sans détour.
- Des conseils pratico-pratiques à appliquer pour se libérer petit à petit.
- Une vue d’ensemble du minimalisme : ce n’est pas seulement posséder le minimum, mais une philosophie dans notre rapport au monde.
- Un livre de développement personnel inspirant.
Nous avons découvert le livre suite au documentaire intitulé « The Minimalists : Less is Now ». On vous conseille d’aller le visionner en complément du livre. Il pousse à réfléchir sur nos schémas mentaux de consommation et ce que ça nous apporte.
La lecture de ce livre et le visionnage du documentaire sur le minimalisme ont changé notre rapport aux choses matérielles. Nous nous posons toujours la question avant d’acheter : est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Est-ce que ça me rendra encore heureux d’ici 1 an ? Est-ce utile ? Nous préférons aujourd’hui contribuer à des causes, ce qui nous apporte énormément de gratitude et dépenser notre argent dans des expériences pour collecter des souvenirs.
« La panthère des neiges » de Sylvain Tesson
Qui est Sylvain Tesson ?
Sylvain Tesson fascine pour ses récits de voyage authentiques et toujours dans des conditions un peu extrêmes. Il est reconnu pour animer ses récits de réflexions sur notre monde et notre société.
Un livre entre poésie et manifeste dénonciateur des activités humaines
« – Il y a une bête au Tibet que je poursuis depuis 6 ans dit Mounier. Elle vit sur les plateaux. Il faut de longues approches pour l’apercevoir. J’y retourne cet hiver, viens avec moi.
– Qui est-ce ?
– La panthère des neiges, dit-il.
– Je pensais qu’elle avait disparu, dis-je.
– C’est ce qu’elle fait croire. »
La Panthère des neiges, c’est le récit d’une aventure au cœur du monde. Sylvain Tesson nous raconte son voyage au Tibet pour accompagner son ami photographe Vincent Munier, dans une quête de la panthère des neiges.
Une ode poétique à la nature et à la beauté primitive de la faune et la flore. Nous sommes poussés à nous interroger sur la place de l’Homme sur Terre et la légitimité de sa suprématie dans le royaume animal.
« Le Dieu de la genèse s’était montré précis : « soyez féconds, multipliez, remplissez la Terre et l’assujettissez ». On pouvait raisonnablement penser que le programme était accompli, la Terre « assujettie », et qu’il était temps de donner repos à la matrice utérine. Nous étions huit milliards d’Hommes. Il restait quelques milliers de panthères. L’Humanité ne jouait plus une partie équitable. »
Le livre s’articule autour d’un fil rouge qu’est la quête d’un animal en voie d’extinction : la panthère des neiges. Autour des descriptions extraordinaires des paysages tibétains, nous sommes plongés dans des réflexions sur le comportement humain, sur l’impact de notre mode de vie et sur l’avenir qui se profile si nous ne changeons rien à nos habitudes.
Il met en relief le manque d’observation de l’Homme vis-à-vis de son environnement : l’Homme ne contemple pas, il se précipite. L’Homme ne demande pas, il prend. L’Homme déséquilibre l’équilibre préétabli par mère nature.
« Si Dieu était vraiment à l’origine de ce carnaval, il aurait fallu un tribunal de plus haute instance pour le traduire en justice. »
Cette phrase en particulier a résonné très fort en moi quand je l’ai lue : il faut faire justice à notre façon, pour la planète.
À sa manière, il est aussi question de slow life dans ce livre en nous invitant à ralentir et observer ce qui nous entoure.
« Elle (la patience) invitait à s’asseoir devant la scène, à jouir du spectacle, fût-il un frémissement de feuille. La patience était la révérence de l’Homme à ce qui était donné. »
Critique du livre « La panthère des neiges » de Sylvain Tesson
La lecture de ce récit nous fait nous sentir ridicules face à l’imposante réalité qu’est le monde : la nature est magnifique et nous nous apparentons à des parasites. Il faut que l’Homme apprenne à donner plus qu’il ne prend et à rester humble devant un habitat qui existait bien avant lui.
Ce livre a été un accélérateur dans notre démarche vers un mode de vie éco-responsable. Nous avions les valeurs ancrées en nous, mais il a contribué à nous faire passer de plus en plus à l’action grâce à des prises de conscience sans retour. Ce que l’on a particulièrement apprécié, c’est que cela reste poétique et porté sur la beauté de la nature sans se transformer en inquisition chapitre après chapitre.
Pour aller plus loin, à la suite de ce voyage Sylvain Tesson et Vincent Munier ont copublié un ouvrage de photographie et de poésie sur le Tibet : Tibet, minéral animal.
« Comment rester écolo sans finir dépressif ? » de Laure Noualhat
Qui est Laure Noualhat ?
« L’écologie a peu à peu grignoté ma vie en m’ouvrant les yeux. Une fois réveillée je n’ai jamais pu me rendormir »
Journaliste pendant 15 ans à Libération pour rubrique Écologie, Laure Noualhat a été sur tous les fronts pour documenter et alerter de la dégringolade environnementale de notre monde. Elle a fréquenté, scientifiques, experts en collaspsologie, écologistes, ministres de l’Écologie et a participé à la réalisation de documentaires sur le sujet pour éveiller les consciences. Comme elle le dit si bien, quand on tombe dans l’écologie, c’est un choc et si elle est encore là presque 20 ans plus tard, c’est qu’elle a des choses à nous apprendre !
Qu’est-ce que l’éco-anxiété ?
La dépression verte
« L’éco-anxiété est tout simplement une anxiété liée aux changements climatiques et aux dégradations environnementales. »
L’éco-anxiété est de plus en plus présente, elle peut s’apparenter à un deuil de l’environnement ou comme on l’appelle dans le milieu une dépression verte. Elle touche ceux qui « tombent » en écologie, les jeunes qui voient leur avenir incertain ou encore nous, qui agissons au quotidien pour l’écologie quand notre voisin roule en gros 4×4/SUV.
Vivre ses émotions d’éco-anxieux
« Quelqu’un qui devient écolo mesure l’ampleur des changements à engager, c’est le tourniquet de la peur, de l’angoisse, de ne pas y arriver, de l’incapacité à tout transformer. »
La première chose à faire quand on se lance dans l’écologie active, c’est de ne pas céder à la panique et accueillir toutes les émotions nous traversant qui sont semblables aux étapes du deuil :
- Nous sommes en colère contre nous et l’humanité d’en être arrivée là, contre les autres qui sont encore endormis quand nous ne pouvons plus fermer les yeux sur ce qui se passe.
- La tristesse de voir des forêts se mourir, des animaux suffoquer et que nos enfants ne connaîtront peut-être pas toute la beauté de ce monde.
- Puis petit à petit l’acceptation et le passage à l’action.
La dépression verte est comme un passage dans le tambour d’une machine : on se cogne, on suffoque sous le remplissage de la machine, on est essoré, lessivé, mais on finit par sécher et voir la beauté du tissu sous la salissure. Une dépression verte collective accélérerait peut-être les prises de conscience ?
9 clés pour sortir de l’éco-anxiété et renouer sereinement avec son combat écologique
Accepter
« Peu à peu je comprends qu’on peut changer le monde mais qu’on peut aussi vivre en acceptant de ne pas y parvenir. […] Nous n’achèverons pas la vie […] Savoir qu’elle nous survivra a quelque chose d’intersidéralement rassurant. »
Pour vivre mieux sa transition écologique, il faut accepter que l’on ne puisse pas tout changer. Le principal est de trouver comment agir pour donner un sens à nos actes et à nos convictions.
S’entourer
« Ne serait-ce que pour une certaine tranquillité de l’esprit, on se constitue un nouveau troupeau. »
On ne peut pas vivre seul sa transition écologique et son éco-anxiété : il existe des groupes Facebook, des événements écologiques, des mouvements comme les écoféministes et surtout tout un tas de gens qu’on peut prendre pour appuis pour continuer à avancer. Se retrouver « entre écolos » ne veut pas dire négliger les autres, pour rester sain d’esprit, il faut faire autre chose que vivre écolo et changement climatique 24h/24 !
Communier
« Chacun est conduit à se remémorer la beauté de la vie, l’exceptionnel miracle que nous représentons au milieu d’un univers assez bien foutu ! »
La gratitude est un outil nécessaire pour continuer à donner du sens à nos convictions écologiques. Je remercie la nature qui m’entoure, je remercie les arbres qui me redonnent mon oxygène, je remercie les oiseaux de mon quartier qui continuent à chanter, je remercie notre Terre qui continue à nous donner malgré tout ce qu’on lui prend.
Vivre
« Les nouveaux dépressifs constituent la nouvelle horde de gens aimant le beau, tout simplement par ce qu’il est et ils passeront leur vie à le protéger. »
Si l’on devait avoir un bilan carbone de zéro, il faudrait s’auto supprimer ! Au lieu de se mettre la rate au court-bouillon toutes les 5 minutes, contempler ce qui est là et ce que l’on a, fait un bien fou. Le monde est beau, rire, jouer et contempler est nécessaire.
Reconnecter à son écologie interne
» Pour ne pas sombrer, sa méthode la plus efficace est de mettre sa vie en accord avec ses principes, ses valeurs et ses aspirations. «
Eckhart Tolle l’avait dit dans son livre « Le pouvoir du moment présent » il y a plus de 20 ans : les dégâts que l’on afflige à notre terre nourricière et à l’extérieur ne sont que le reflet de nos dégâts intérieurs. Méditer, se recentrer sur l’essentiel, soigner ses propres blessures pour être en paix avec soi-même permet de vivre en adéquation avec l’environnement et nos valeurs.
Reconnecter à la Nature
« Nous ne pourrons construire un futur viable qu’en prenant conscience de notre totale dépendance à l’égard de la nature et à celui des autres espèces. ».
Dans son livre Laure Noualhat montre que s’immerger dans la nature, la vraie, est un remède très efficace contre l’anxiété, la dépression et beaucoup de maux. Lâchez les médicaments, allez faire un tour dans un parc ou une forêt. L’Homme, la nature, les animaux, nous faisons tous partie d’une même toile où tous les fils sont interdépendants. Quand on a compris ça, notre rapport au monde a été totalement changé.
Inventer
« Visualiser ce qu’on aimerait voir advenir et se battre pour cela. »
Pour tenir contre les scénarios catastrophes, l’auteure propose d’inventer ses propres histoires. Comment vivre et comment s’adapter aux changements ? Cela donne lieu à une visualisation qu’on veut voir se réaliser ou en d’autres mots, ça nous donne une raison de plus pour continuer dans notre démarche éco-responsable.
Passer à l’action
« L’action nous définit en tant qu’êtres humains mais elle constitue également notre seul salut »
Accepter ne veut pas dire devenir léthargique ! Continuer à agir pour l’environnement est la meilleure façon de ne pas sombrer. Changer de cadre de vie, résister localement, s’engager dans des associations, bref lutter à son échelle et selon ses convictions.
Innover
« Sans tout quitter, on peut autodiagnostiquer sa capacité à changer, mettre à l’épreuve ses rêves d’autrement »
Pour nous mettre du baume à nos petits cœurs meurtris d’écolo, il y a quand même des choses qui bougent :
- Des innovations juridiques en faveur de l’environnement
- La création d’écovillages
- Des coopératives locales auto-gérées permettant de savoir si l’on peut vivre autrement
Critique du livre « Comment rester écolo sans finir dépressif ? » de Laure Noualhat
Plus qu’un réveil, « Comment rester écolo sans finir dépressif » a été un coup de massue pour ouvrir les yeux sur notre avenir environnemental. Nous savions beaucoup de choses, mais nous avions nos œillères de positivistes « Tout va bien se passer, il suffit de manger bio et de recycler ». Le ton piquant entre humour et terrible constat de Laure Noualhat rend le livre très accessible. Il ne s’agit pas de casser le moral, mais bien de renouer avec la beauté du monde malgré tout.
Nous avons réalisé que faire bouger les choses pour le climat et l’écologie ne se ferait pas à coup de courses en vrac et de légumes bios dans notre coin. Comme si bien dit par l’auteure : tout seul nous sommes des grains de sable, mais ensemble nous pouvons former une plage capable de freiner la course, ou encore une goutte d’eau ne fait rien mais des milliards provoquent une inondation !
Nous avons appris à accepter certaines choses et à mettre notre énergie dans d’autres. Enfin, c’est un livre extrêmement complet et documenté donnant accès à beaucoup de ressources pour gravir cette montagne de l’écologie. On peut s’en sortir, pas à pas, dans la résistance et la bonne humeur. Comme si bien dit dans ce livre, l’arme infaillible contre l’éco-anxiété est l’action. Il nous rappelle qu’il est essentiel de se battre pour trouver des alternatives, sensibiliser les gens et surtout se battre pour la cause à laquelle on croit.
On espère que le partage de ces 3 livres écolos vous a inspirés et éveillés !
Et vous quels sont les livres sur l’écologie qui ont marqué votre vie ? Dites le nous dans les commentaires et n’hésitez pas à partager cet article !
5 Comments
eric
Je connaissais déjà La panthère des neiges mais pas les deux autres et le troisième m’attire particulièrement. Pour ma part j’aime lire des livres sur les arbres et je recommande L’arbre Monde de Richard Powers. J’ai également prévu de lire cet été Mére de Laurent Huguelit … Merci pour ce bel article qui nous donne de vraies pistes de réflexions écolos 😉
Mélissandre
Bonjour Eric,
Merci pour votre commentaire et vos conseils de lecture !
Hélène
Quel bon choix de livres. J’ai vu le documentaire très intéressant de Joshua et Ryan sur le minimalisme où ils faisaient la promotion de leur livre.Je me rends compte que je n’ai jamais lu de livre sur l’écologie en tant que tel bien que je sois très écolo. Je possède quand même un livre de cuisine anti-gaspi « les épluchures – Tout ce que vous pouvez en faire » de Marie Cochard et je me régale avec les muffins aux peaux de banane!
Mélissandre
Bonjour Hélène,
Les livres sur l’écologie sont très instructifs mais nous les lisons aussi en prenant notre temps parce qu’ils bousculent beaucoup le moral et notre manière de penser. Merci pour ce livre conseillé, en voilà une idée pour recycler des peaux de bananes (bio !) !
mariagesecologiques
Merci pour ce bel article. je ne connaissais aucun de ces trois livres… je crois que je vais aller faire un tour rapidement en bibliothèque!